Créatrice
Elsa Wolinski
Je m’appelle Elsa. Et mon deuxième prénom c’est Angéla.
Si je vous l’écris c’est que je pense que ces prénoms ont eu quelque part, de manière diffuse et intrinsèque, une influence sur l’aventure de « Sisterhood ». Je m’appelle Elsa, en référence au poème, « les yeux d’Elsa » d’Aragon ; et Angéla, en hommage à Angéla Davis, professeur de philosophie, militante et féministe, emprisonnée en 1973, l’année de ma naissance.
Qui je suis, moi, dans tout ça ? Une femme sensible. Qui essaie d'être à l’écoute de son époque.
Je ne suis pas née féministe, je le suis devenue. Je ne suis pas née engagée, je le suis devenue.
Je suis devenue journaliste un peu par hasard. Je voulais raconter la vie. Je me suis retrouvée au Madame Figaro, à Jalouse dans lesquels j’ai imaginé des rubriques et puis je suis restée 15 ans à écrire sur la beauté et le luxe au sein du journal Point de Vue. J'ai tout quitté pour me réinventer.


J’aime aimer.
Ça paraît un peu naïf. Mais la bienveillance, même si le mot est à la mode, ne court pas les rues.
C’est probablement ce qui m’a décidé, un matin à me rendre à Versailles pour soutenir le combat de Laura, victime d’une tentative d’assassinat par son ex-conjoint. J’y suis allée sans réfléchir, il n’y avait qu’évidence dans chacun de mes pas.
Je ne me vois pas comme une activiste. Je n’aime pas les étiquettes et me nourris de contradictions, mais ma cohérence, je la trouve dans lutte contre l’oppression, qu’importe la manière dont elle se présente. Les mains dans le cambouis, la chemise mouillée, j’ai compris que j’avais un rôle à jouer. Que nous avions tou.te.x.s la capacité d’agir, de combattre pour la liberté. D’être acteurice de ce monde. Et d’en faire jaillir la lumière, la plus puissante, la plus crue, celle de la solidarité. Il n’y a pas de d’engagement trop mineur, pas de geste inutile, pas d’élan qui ne mérite d’être suivi. L’engagement, c’est ici, partout, tout le temps.
J’ai compris, un jour que si je voulais aider, il fallait créer. C’est comme ça que Sisterhood est née.




ElsaSans elles, je n’y serais pas arrivée.
Sisterhoodbywolinskiki c’est avant tout, une team.
Des filles super chouettes, spontanées, drôles, engagées qui n’ont pas hésité à me faire confiance. A leurs côtés, j’apprends à suivre mon instinct, à travailler avec rigueur en riant, à ne jamais paniquer parce qu’elles ont toujours une solution. Elles sont jeunes, engagées, et très douées. Avec elles, Sisterhood prend tout son sens.
Zeheira
Tout a commencé avec Zeheira. Nous avons eu l’idée ensemble de lancer Batata. C’était il y a deux ans, sur une plage en Grèce. Aujourd’hui, elle est mon bras droit et le gauche aussi. Zeheira s’occupe du service après-vente, répond aux mails avec attention, tendresse et peut déplacer des montagnes pour une de vos commandes. C’est mon amie et une super maman.
Juliette
Juliette, c’est un cadeau de la vie. Elle dessine mes rêves. Juliette, c’est même plus que ça, à ses cotés, je me sens pousser des ailes. J’ai l’impression que tout est possible. Elle est l’illustratrice et la Directrice Artistique de SisterhoodbyWolinskiki. Mon binôme créatif. Elle se moque de moi tout le temps, me pousse dans mes retranchements mais à ses côtés, j’avance à pas de géant.
Camille
Le jour où j’ai rencontré Camille, elle m’a demandé qu’elle était ma position sur les femmes, sur le voile, sur les prostituées. Camille est la plus jeune de la bande mais de loin, la plus attentive à ce que l’équité et nos engagements soient respectés. C’est une rousse flamboyante ultra connectée qui s’occupe de développer la marque sur les réseaux sociaux. Elle parle vite, ne perd pas de temps et ne travaille que dans la bonne humeur. Son regard est précieux et indissociable de Sisterhood.
Barbara
Barbara est notre geek. Une danseuse de heels & pole dance qui respire code et mathématique. Un petit génie de l’informatique qui parle six langues et nous vient de Tchèquie. Un parcours difficile, le sourire à tout rompre, Barbara est un ange rock'n'roll qui a travaillé jours et nuits pour nous permettre de lancer cette aventure à temps. Le rythme des vidéos, les textes mis en pages, les photos, elles dansent avec les images comme ses doigts sur le clavier. Son mantra : «Viser la lune pour attendre les étoiles».


